Loin d'Egypte, il faut prendre note [journaldeFazhu]

Messages : 34 Date d'inscription : 03/03/2013

Je suis Fazhu Imuri, hybride originaire d’Egypte, d’une famille aisée, une famille pas comme les autres. Une famille ressemblant un peu à un grand groupe de mafieux cachée derrière une entreprise familiale internationale. Ma vie n’a pas été banale, et moi qui aime écrire, j’écrirais. Je vous raconterais tous.

Et les mots sonnent,
les mots résonnent.
Tu devrais courir,
te cacher, partir.
Et un, deux, trois,
oups, tu es à moi.
Je suis peut-être un,
mais n'oublie pas que nous sommes deux.

Alors, crains moi.

Messages : 34 Date d'inscription : 03/03/2013

La mort est inéluctable, on ne peut qu'éviter la défaite

La nuit était claire, la lune brille d'un feu ardent et dispense sa lumière blanche sur toute la ville. Les toits miroitent sous l'astre lunaire, les sables du désert au loin ressemblaient à un miroir tout neuf, éblouissant à mesure qu'on le regardait. Je n'avais que huit ans et j'avais déjà cette envie farouche de partir loin de tous, découvrir des endroits nouveaux, des grottes secrètes, voir le monde. J'étais appuyé à ma fenêtre, la grande maison familiale donnant une vue somptueuse de ce désert qui m'attirait.

Je l'observais comme en plein jour, mes yeux de chat étaient un véritable atout. Je m'habillais sans bruit avant de prendre une paire de babouche, me dirigeant à pas de velours dans le grand salon loin de toute chambre. Je m'assis au piano à queue que mon père m'avait offert, et je commençais à jouer, des airs délicats, des airs presque inaudibles, des musiques si douces que personne ne les auraient entendues si il y avait eu du bruit dans la grande salle dont les grands porches offraient un chemin vers le jardin et plus loin, le désert.

Après une petite demi-heure de jeu, j'entendis un froissement comme quelqu'un qui se déplaçait non loin de moi, je m'arrêtais terrifié, regardant à travers les rideaux soulevés par la légère brise de la nuit. C'est alors que j'aperçus un lion, majestueuse créature, il s'arrêta à la limite du porche, comme s'il attendait quelque chose. Je me remis alors à jouer et l'animal se coucha, comme voulant m'écouter. Et cela dura toute la nuit ...

Messages : 34 Date d'inscription : 03/03/2013

Elle me manque. C’est atroce, elle me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.

Maman ... Maman ... Reviens ... Maman ... Non ... Maman !

Ce manque si violent, si présent, depuis tant d'années, années qui passent et passent encore, sans ta présence et sans ton sourire qui si souvent on su me dire quelle était la bonne décision à prendre. Ton sourire qui calmait mes pleurs petit, ton sourire qui me consolait d'une blessure enfant, ce sourire que tu as emportais avec toi dans cet accident ... Et j'aurais dû être avec toi, monter là-haut avec toi, maman ... Pourquoi ce jour-là, pourquoi toi, pourquoi papa, pourquoi moi ?

Et votre absence me ronge de plus en plus, à petit feu de jour en jour, comme un brasier qu'on ne peut éteindre. Il a beau être avec moi dans ma conscience, dans mon esprit, Il ne remplacera jamais votre rôle de parents, de confidents, de protecteurs. Maman, reviens, maman ... Je n'avais que 13ans, pourquoi maintenant, j'ai tout perdu ce soir où la voiture n'a pas pu s'arrêter, j'ai tout perdu, nos ennemis m'avaient tout pris, st-ce la face caché d'être une famille puissante, est-ce le prix à payer ? je veux juste te revoir, je veux juste que tu reviennes ...

Maman ...